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Ici, tu n’es pas en terre inconnue ; pourquoi avoir choisi de participer à l’Open de Poitiers cette année ?
Poitiers a toujours été un tournoi que j’apprécie. J’y ai fait de nombreuses années quand j’étais plus jeune. Cet open a toujours été un rayon de soleil dans ma saison avec des conditions que j’apprécie ; j’ai toujours été bien accueilli ici.
Si je suis revenu cette année, c’est que j’ai besoin de victoires et de reprendre quelques repères et je pense que Poitiers était le bon endroit pour faire ça. Donc voilà, c’est avec un grand plaisir que je reviens ici.

Où as-tu fait ta préparation ?
Je m’entraîne à Marseille dans un groupe d’entraînement avec plusieurs joueurs dont Benjamin Bonzi et Sacha Gueymard qui est aussi dans le tournoi. Je vis et m’entraîne là-bas.

A ce jour, quel est ton meilleur souvenir sur ce tournoi ?
Forcément quand j’ai gagné il y a 5 ans. Mais comme je disais, j’ai pas mal de bons souvenirs ici, dont le double avec Grégoire Jacques qui est un très bon ami et avec qui j’ai gagné ici il y a 6 ans, il me semble…
J’ai toujours eu des amis qui habitaient dans le coin, donc beaucoup de bons souvenirs sur le terrain mais aussi en dehors et c’est ça qui est super.

Quels sont tes projets dans un avenir proche ?
C’est de me consacrer à fond dans le tennis, donc je suis toujours dans ce projet de remonter au classement et de reparticiper à de gros tournois parce que c’est ça qui me plaît ; l’activité en elle-même et les émotions que l’on peut y vivre sur le terrain ainsi que le partage du public.
C’est pour ça que je fais ça et que je prends plaisir à le faire.

As-tu réalisé un de tes rêves tennistiques ?
Oui, plusieurs. Quand j’étais petit, je voulais jouer à Roland comme tous les joueurs français… Ca été fait ; j’ai eu la chance en plus de passer des tours et de faire une superbe semaine en 2019. Ca commence à remonter mais se sont des souvenirs gravés à tout jamais.
Et puis, à côté de ça, j’ai pu voyager sur les plus gros tournois du Grand Chelem. J’ai aussi pris beaucoup de plaisirs sur les tournois français (Orléans, ici…).
Je suis content de ma carrière et c’est pas fini !

Et à titre personnel ?
Mes rêves ont toujours été basés sur le tennis… C’est vrai que quand on est petit, à la fin on croit que c’est possible et on ne sait finalement pas si on va y arriver, si on va pouvoir jouer sur un central de Grand Chelem.
Du coup, c’est quelque chose dont on rêve petit et il n’y a pas grand monde qui arrive à le réaliser, donc je suis fier de ça !